ESPERLUETTE

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À propos

Esperluette est une collection de caractères et d’expérimentations typographiques. Ce n’est pas une fonderie ni une typothèque, mais un ensemble de lettres visant à remettre en question la lecture et la lisibilité de notre alphabet latin. Tous ces caractères présentent des ligatures post-binaire. Tout comme la langue orale, (une langue peut être écrite) la typographie évolue et change pour mieux aider la société.

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Dans un futur proche, les gens ne boivent que du maté et du kombucha. Les personnes choisissent leur langage comme i·els choisissent les pistes d’escalade qu’i·els grimpent tous les 3 jours. I·els choisissent entre le post-binaire et le neutre.

Inspirée de la pochette d'album : Blues n'soul du musicien Little Milton, ce caractère vous invite à composer vos propres phrases et envies grâce à ces variantes et glyphs post-binaire.

Après une montée du fascisme et des extrêmes politiques de droite, les manifestations ont été interdites dans les lieux publics et privés. Les syndicats, les partis politiques n’existaient presque plus, les seules organisations toujours debout faisaient leurs assemblées générales dans les égouts de la ville qu’i·els pouvaient arpenter et dans laquelle i·el criaient qui i·els sont. Le cri est une expression qui n’existe presque plus, les rues sont vides, elles ne sont mêmes plus nettoyées par des éboueur·ses mais par de simples robots. On ne laisse plus de place aux travailleur·ses, auteur·ices, ouvrier·ères, artistes, journalistes, bref tous les métiers d’expression ont été coupés, on n’a plus de place pour CRIER !

Aujourd’hui, les auteur·ices, artistes et étudiant·es vont dans le passé pour découvrir et en apprendre plus sur leur pratique.

La planète étant dans un sale état, les gens sont retournés à un mode de vie proche du far-west. Comme dans les westerns, les fermier·es se déplacent à cheval. En revanche, i·els ne mangent pas de viande et l’animal est bichonné. Deux-mille ans après notre ère, les écolier·es vont toujours à l’école et prennent leur goûter au près du·de la boulanger·e. Les rues ne sont presque plus bétonnées. Les ouvrier·es sont simplement chargé·es de repaver certaines rues ou d’entretenir les rues remplies de terre, i·els sont devenu·es des jardiniers. La civilisation est et revient petit à petit à sa source.